WhatsApp ne partagera plus ses données avec Facebook pour la région EU

WhatsApp, a signé un engagement public pour ne plus partager ses données avec le réseau social Facebook pour la région de l’Union européenne. Chaque jour, cette application mobile destinée à la messagerie est utilisée par un milliard d’utilisateurs.

Un partage illégal entre Facebook et WhatsApp

Ceci est une question de protection de données personnelles des utilisateurs. En 2014, Facebook a acheté WhatsApp au prix de 19 milliards de dollars. Les deux firmes avaient mis en place des conditions d’utilisation – politique de confidentialité spécifiques pour pouvoir s’échanger des informations personnelles.

Or, ces informations ne sont pas utilisées à des aboutissements publicitaires. Elles ont été exploitées pour améliorer les fonctionnalités et le service de l’application. Il s’agit donc d’utiliser les numéros de téléphone de l’identifiant, de connaître les mouvements, les historiques, la durée, le lieu et l’heure de ses appels.

Cependant, Elizabeth Denham, dirigeant de l’Information Commissioner’s Office (ICO), a commencé une enquête en août 2016 face à cette insécurité des utilisateurs de WhatsApp. L’objet de l’enquête se pose sur le fait de savoir si ce partage se fait légalement en Europe.

Par ailleurs, les principes du Data Protection Act, une loi britannique régissant l’utilisation des données personnelles, n’ont pas été respectés. Le partage de données personnelles entre WhatsApp, la filiale et Facebook, sa maison-mère est donc jugé illégal. Cette action est considérée comme une violation de loi sur la protection des données.

Les pays européens font une réclamation

Depuis, les pays européens ont exigé la procédure légale de la transmission des données personnelles pour assurer la sécurité des utilisateurs.

La France, par la CNIL, a mis en demeure WhatsApp en décembre 2017. Le protecteur des données personnelles a indiqué que le consentement entre WhatsApp et ses utilisateurs n’a pas été vraiment recueilli. Ainsi, le transfert de données entre les deux établissements aussi n’a pas été conformément clair.

L’ICO a forcé WhatsApp à cesser de partager des informations avec Facebook au Royaume-Uni. Elizabeth Denham a renforcé que cette absence de partage de données entre les deux plateformes rendra les utilisateurs plus confiants. La commissaire, entre autres, renforce qu’une signature reste une signature, l’engagement est ainsi sous contrôle par l’ICO.

De leur côté, les autorités italiennes jugent u’il y a eu violations présomptives au code de la consommation. Une amende de trois millions d’euros doit ainsi être payée pour avoir faire croire aux utilisateurs qu’ils avaient acceptés le transfert de données en mai 2017.
L’Allemagne, par l’autorité de protection des données personnelles, a donné l’ordre de stopper le plus vite possible en mois de septembre 2016 ce partage et de supprimer totalement les données déjà fournies. Mais ce n’est qu’au mois d’avril 2017 que les autorités de Hambourg ont officiellement confirmé cette interdiction de partage d’informations.

Finalement, WhatsApp renonce au partage de données avec Facebook auprès de l’autorité de régulation britannique. Le nouvel engagement des deux firmes se fera après conformité du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Son application commencera à partir du 25 mai 2018 prochain selon les directives de l’Union européenne.

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