La tradition de la bûche de Noël se perpétue
21 décembre 2017 ☆ Divertissement ☆ Pas de commentaire
La fête de la Navité est une belle occasion pour se retrouver en famille et partager un bon repas. Comme la tradition le veut, ce moment convivial sera couronné par une buche de Noël. Une tradition bien ancrée dont beaucoup d’entre nous ignorons le véritable sens. Pourtant, on raffole de ces gâteaux en forme de bûche servis à Noël. Une rétrospective de cette tradition culinaire s’impose pour vous mettre au parfum de son origine et son histoire.
Origine de la bûche de Noël
A côté des incontournables comme la dinde, le foie gras et les huitres, la bûche de Noël s’invite à la table de fête. D’ailleurs, elle serait la plus vieille coutûme de Noël, bien avant même le sapin et la crèche. Son histoire remonte au-delà de ce gâteau succulent imitant la forme d’une bûche. Une chose est sûre, elle est d’origine païenne.
En fait, la bûche de Noël provient de la coutume qui voulait qu’une énorme bûche en bois soit ramenée dans chaque maison. Cette dernière était mise dans l’âtre de la cheminée après avoir été bénie pour protéger la maison et ses habitants. Parfois, on l’arrosait d’huile ou de vin par le chef de famille en guise d’offrande. Il revenait aux jeunes filles de la maison ou à la mère de l’allumer pendant la veillée de Noel. La bûche devait être suffisamment grosse pour se consumer jusqu’au lendemain.
A cette époque, cette pratique était célébrée au solstice d’hiver. C’était presque un cérémonial associé à un rituel qui se différenciait d’une région à une autre. Les cendres avaient des vertus protectrices, c’est cela qu’on les gardait. Selon les croyait, elles protégeaient le foyer contre la foudre et les maléfices.
L’évolution de ce symbolique dans le temps
Au douzième siècle, l’Eglise catholique a voulu donner un caractère chrétien à ce rituel en l’attribuant à la fête de la Nativité. Par conséquent, c’était les religieux qui l’aspergeaient de l’eau bénite avant la combustion. La bûche devait ensuite briller continuellement dès le soir du 24 décembre jusqu’à l’épiphanie.
Le choix des bois est sélectif où seuls les arbres fruitiers sont autorisés. Le merisier ou le pommier furent les plus sollicités. En ce qui concerne la coupe de la tronche, c’était une véritable affaire de famille où tout le monde participait. Sinon, elle devait être coupée avant le lever du jour, selon toujours la tradition.
La bûche en bois, convertie en pâtisserie
Au fil des siècles, les grandes cheminées ont disparu et laissent la place aux grands poêles. Les grosses bûches furent alors remplacées par de plus petites qui servaient parfois de décor sur la table. Plus tard, la bûche de Noël s’est transformée en pâtisserie symbolique de Noël afin de perpétuer la tradition.
Depuis l’année 1945, il est représenté sous forme de gâteau roulé de crème au beurre ou autre, mais il se caractérise surtout par son glaçage au chocolat en vue d’imiter l’écorce. C’est ainsi que la fameuse gourmandise de la bûche de Noël a vu le jour. De nos jours, la pâte de génoise traditionnelle se décline en mousse de fruits, en génoise au chocolat, en tiramisu et en nougats glacés s’il s’agit de bûche glacée.
Tout dépend des goûts de chacun. En tout cas, une chose est sûre, la bûche de Noël s’invitera sur presque toutes les tables le jour du 25 décembre !
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