Le basilic : Un aliment aux multiples bienfaits

Le Dermatobia hominis est un moustique qui vit dans les régions tropicales, notamment en Amérique du Sud. Les larves de cet insecte peuvent s’introduire et se développer dans la peau des humains et des primates.

Dans de nombreux cas, l’élimination de ces parasites nécessite une intervention chirurgicale. Cependant, les médecins de l’hôpital de Lima, au Pérou, ont réussi à extraire une larve de Dermatobia hominis, grâce à des feuilles de basilic.

Des feuilles de basilic pour extraire les larves de Dermatobia hominis

basilic

Avec son équipe, la docteure Carolina Marchena a réussi à trouver un remède extrêmement efficace pour éliminer les larves de Dermatobia hominis, le basilic. Marchena a pu tester l’efficacité des feuilles de cette plante, sur un adolescent péruvien âgé de 16 ans. Cet enfant qui vit en milieu rural a fait le trajet vers l’Institut de Santé de Lima pour trouver une solution à l’inflammation de sa paupière inférieure gauche.

Après quelques examens, les professionnels du centre ont découvert que l’enfant avait une larve de moustique de 3 cm de long dans l’œil. Pour extraire ce parasite, ils ont tout d’abord essayé d’utiliser des feuilles de basilic, au lieu de procéder directement à une intervention chirurgicale. A leur grande stupéfaction, la larve est sortie de l’œil du patient et il n’a fallut qu’une pince pour l’extraire intégralement.

D’après la docteure Marchena, le basilic éveille l’appétit du parasite et peut être utilisé comme un appât, afin de le faire sortir de sa tanière.

Le Dermatobia hominis

Les bienfaits du basilicLe Dermatobia hominis est le seul Cuterebrinae qui s’attaque à l’homme. Une fois incrustée dans la peau, sa larve, appelée “ver macaque” en Guyane, provoque une myase cuticole furonculoïde.

Pour que ses larves puissent se développer dans la peau d’un humain, la femelle gravide accroche tout d’abord ses œufs sur l’abdomen d’un moustique. Ensuite, l’éclosion de ces œufs intervient dès que le moustique se pose sur un hôte chaud. Pour finir, les larves pénètrent dans la peau de l’hôte et se développe.

Le stade larvaire dure entre 1 et 3 mois et l’asticot qui a élu domicile dans la peau de la victime peut atteindre les 2 cm de longueur. Dans le cas de l’enfant péruvien, la larve a atteint une taille exceptionnelle, puisqu’elle mesurait 3 cm, selon les docteurs en charge de son extraction.

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